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Marko évoque ses relations avec Vettel

Les deux sont très proches

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Helmut Marko n’a jamais caché la grande admiration qu’il avait pour son pilote Sebastian Vettel. Pur produit de la filière des juniors de Red Bull, Vettel a donné du sens à la stratégie de la marque autrichienne et de Marko en gravissant tous les échelons, jusqu’à la Formule 1 puis, enfin, jusqu’au titre de champion du monde. Un exploit répété par trois fois depuis.

Marko est très protecteur avec Vettel et comme la plupart des jeunes gens doués dans un sport, Sebastian a mis les voiles très tôt. Le cocon familial ne lui a pas vraiment fait défaut…

"Il se sentait certainement bien chez ses parents. Les jeunes gens sensibles à la « douceur du foyer » restent le plus longtemps possible dans leur zone de confort. D’autres mettent les voiles plus tôt. Leur besoin d’affection est moindre. Il leur s­uffit que leur prestation soit reconnue – même à quinze ou seize ans. Reproduire artificiellement une ambiance douillette en Formule 1 n’a pas de sens."

Marko est celui qui a convaincu Mateschitz de lancer très tôt Sebastian Vettel en F1. C’était en 2007. Depuis leur duo semble très solide.

"Notre partenariat est avant tout professionnel, organisé de manière claire, ­ouverte et honnête. Quand il a un ­problème, il m’en parle immédiatement et moi, je fais de même. Nous fonctionnons de manière très respectueuse et cela ­favorise évidemment un rapprochement sur le plan humain."

On dit Marko froid et distant. Ces ­remarques le dérange-t-il ? "Si on recherche en permanence l’harmonie, on ne peut pas réussir en Formule 1."

Se lâche-t-il au moins avec Sebastian ? "Oui beaucoup, mais j’évite d’en parler," dit-il avant de reparler immédiatement de Vettel. "Sebastian assume parfaitement la vie ­publique du pilote mais souhaite préserver son intimité, ce qui est tout à fait compréhensible. Cela s’explique aussi par son énorme implication dans le travail qui exige en retour du repos et du temps pour pouvoir s’isoler et nourrir en lui ce qu’aucun autre pilote ne possède. J’ai une assez bonne connaissance de la préparation et, en la matière, il dispose de beaucoup de liberté pour s’organiser et optimiser ses performances."

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