Lors du dernier Grand Prix en date, Red Bull n´a pas brillé et a dû se contenter de la 5e place de Max Verstappen. L´équipe de Milton Keynes doit faire face à de multiples problèmes, rencontrés sur ses deux voitures, à tous niveaux, et selon le consultant de l´équipe autrichienne, Helmut Marko, surtout au niveau du moteur Renault.
Pour l´homme de 74 ans, les deux plus grands problèmes sont à la fois le manque de puissance et le manque de fiabilité.
"L´un découle de l´autre" expose-t-il. "Les dysfonctionnements rencontrés avec les freins viennent du fait que nous allons à l´extrême pour mettre en température les pneus arrière. Nous ne pouvons pas le faire avec la puissance du moteur."
"Après la reprise de la course à Sotchi, un capteur de température sur la voiture de Ricciardo n´a plus fonctionné. Les freins sont devenus trop chauds, sans que nous puissions voir quelque chose dans les données, comme nous l´avons eu par la suite avec Max Verstappen. Cela aurait été un trop grand risque de laisser continuer Ricciardo. Et de son côté, il était déjà trop tard, vu l´état de ses freins quand il s´est arrêté. C´était finalement le même problème qu´a eu Verstappen à Bahreïn."
Verstappen a réussi malgré toutes les faiblesses de la voiture à finir à la 5e place au Grand Prix de Russie, ce dont Marko se satisfait largement.
"Plus n´aurait pas été possible. Max a de nouveau fait un super départ, la performance était aussi bonne. Pour cette piste, nous devons nous montrer satisfaits."
C´est la deuxième saison que Renault effectue en tant que motoriste et en équipe d´usine. Toutefois l´équipe d´Enstone ne semble pas rencontrer les mêmes déboires que Red Bull.
Se pourrait-il que la marque au Losange ait un moteur d´usine plus puissant que le moteur livré à ses clients, comme l´ont suggéré des fans sur les réseaux sociaux ? Cette idée a été écartée immédiatement par l´Autrichien.
"Ils utilisent un autre carburant, mais Renault nous assure que cela ne fait aucune différence. Le moteur est certainement le même. Ce serait impossible de construire deux moteurs différents. Cette impression se fait lors des qualifications, où Hülkenberg s´approche de nous. Mais en course, il lui manque de nouveau une seconde et demie par tour."
"C´est certain, Hülkenberg est un pilote incroyablement bon en qualifications. Pendant ces sessions, tu peux très bien rouler sur un tour avec une voiture qui a moins de puissance."