L’équipe Sauber a probablement trouvé ses sauveurs du côté de la Russie. Même si la situation reste floue pour le moment concernant la nature des accords signés et leurs portées pour le futur, Sauber envisage maintenant la situation avec plus de sérénité.
Des sources ont évoqué hier des investissements allant de 100 à 400 millions d’euros sur les trois prochaines années, des chiffres encore fantaisistes qui demandent de la précaution.
Une équipe pourrait logiquement être déçue de cet accord, cette équipe court sous licence russe et c’est bien entendu Marussia, qui aurait bien aimé obtenir ce genre de soutien. Mais Andy Webb, le directeur exécutif de l’équipe et bras droit de John Booth, n’est pas déçu.
"Premièrement, je ne crois pas que cet accord avec Sauber soit vraiment finalisé. Des aspects restent à compléter. Dans tous les cas, selon mon opinion, plus on voit d’intérêt de la part de la Russie en F1, le mieux c’est. Je ne crois pas que l’accord que nous avons vu entre les Russes et Sauber soit le dernier à émerger en F1. Je pense que la Russie est de plus en plus intéressée par la F1 et la soutient de plus en plus. Je ne peux qu’être heureux de cela."
Les accords de Sauber avec ses investisseurs prévoient aussi le début à terme d’un jeune pilote russe en F1, Sergey Sirotkin.
"Nous le connaissons, bien entendu. Nous voulons aussi un Russe mais un pilote qui arriverait en F1 au mérite," répond Webb. "Il y a le pilote évident, Vitaly Petrov, qui a mérité sa place. Mais c’est très difficile de voir quel sera le prochain à venir."