Timo Glock avait été le premier à révéler l’information ce matin : la nouvelle Marussia MR01 qui verra le jour le 1er mars seulement ne sera pas équipée de KERS. Le pilote allemand avait suggéré des problèmes de coûts mais pour John Booth, le patron de l’équipe, la vérité est aussi ailleurs.
Marussia a temps de retard à rattraper, qui se chiffre en secondes pleines, que l’équipe ne peut se permettre d’ajouter à sa charge de travail le bon fonctionnement du KERS, même acheté à une autre équipe.
"Avec les progrès que nous devons faire cette année, notre concentration doit se porter avant tout sur l’aérodynamique. C’est dans ce domaine où nous avons les plus gros gains à faire. Nous cherchons des secondes plutôt que des dixièmes," explique Booth à Autosport.
"Notre vision du KERS est que, même si nous soutenons le concept de récupération de l’énergie au freinage comme initiative environnementale, la technologie est incroyablement chère," reconnait-il. "Cela représenterait une partie significative de nos coûts opérationnels, qui n’est pas en ligne avec notre ligne de conduit d’être une équipe "low cost" dans ce contexte de réduction des budgets," ajoute-t-il.