Felipe Massa était à Maranello en cette fin de semaine pour travailler dans le simulateur. Mais de manière surprenant il a admis qu’il n’avait pas travaillé sur le prochain Grand Prix, à Monaco.
"Le programme n’avait rien à voir avec Monaco, tout simplement parce qu’il est impossible de reproduire Monaco en détails dans un simulateur ! J’ai principalement travaillé à confirmer les données que nous avons récolté à Barcelone pour les prochaines courses et aider au développement," révèle le pilote Ferrari.
Les équipes possèdent bien des modèles permettant de simuler le tracé monégasque mais "la piste change tellement d’année en année. Faire des tours de piste à Monaco dans le simulateur n’apporte pas grand chose. Tout au plus peut-on valider la balance des appuis aérodynamiques et les réglages de la boîte de vitesses," admet-on du côté de McLaren.
"L’outil vaut surtout pour les jeunes qui ne connaissent pas la piste. Pour les pilotes expérimentés, rien ne vaut le travail sur place," ajoute l’équipe de Woking.
Le simulateur ne peut donc pas encore tout faire. Est-ce que Massa maintient la posture de certains de ses collègues pilotes, notamment de son équiper Fernando Alonso, qu’une journée d’essais sur piste vaut bien plus que de nombreuses journées en simulateur ?
"Absolument, à 100% ! Rien ne peut remplacer le pilotage sur un circuit et je ne dis pas cela uniquement parce que je m’amuse plus en piste qu’en simulateur. Je pense que les ingénieurs sont aussi totalement d’accord avec moi à ce sujet," conclut le Brésilien.