Felipe Massa aborde une saison cruciale pour la suite de sa carrière chez Ferrari : de bons résultats pour Ferrari, pour lui-même et face à Alonso seront nécessaires pour le Brésilien pour espérer garder sa place au terme de son contrat. Le Brésilien n’élude pas la pression externe qui pèse sur lui mais il s’en met encore plus lui-même.
"Vous savez, piloter pour Ferrari, c’est toujours beaucoup de pression. Même si vous gagnez beaucoup de courses, vous avez toujours la pression : que ce soit de votre part, des gens, de Ferrari ou des médias. C’est une nouvelle année, on recommence à zéro, tout le monde est au même point pour le moment, avant les essais, avant la première course. Ma motivation est plus grande que jamais pour retrouver la victoire et les très bons résultats qu’on a si souvent connus," affirme Massa.
"La plus grande pression, c’est moi qui me la met," poursuit-il. "Je suis très déterminé et je suis sûr que je peux avoir une superbe saison, connaitre de nouveau un très bon championnat. J’espère surtout que nous aurons une voiture au top. Elle est très différente, donc on doit avoir une saison très différente."
"De mon côté, j’attends à faire mieux, c’est clair. Pour moi mais aussi pour mes fans, qui attendent également beaucoup. Je veux des victoires, c’est la seule chose que je veux, pour moi, pour l’équipe et pour mes fans."
Massa devra compter sur une F2012 en rupture avec ses devancières. Ferrari a souhaité de l’innovation et de la créativité, et sur ces points la nouvelle monoplace de la Scuderia semble tenir son pari. Reste à savoir ce qu’elle vaut en piste.
"C’est une voiture très agressive, différente, qui enthousiasme. Comme on peut le voir, la voiture est allée dans différentes directions en termes de développement. On doit encore s’habituer à ce nez, qui est très étrange, c’est vrai, à cause des nouvelles règles. Mais à part le nez, la voiture est très bien, très agressive et j’espère qu’elle sera compétitive du début à la fin de la saison."
Comme l’a dit Alonso, chaque pilote aura des journées de travail intenses. "Il y a 6 jours d’essais pour chaque pilote. Bien sûr, on voudrait en faire plus, c’est toujours mieux d’avoir une meilleure préparation, comme dans le passé," acquiesce Massa. "Mais tout le monde est à la même enseigne. Il faut donc que ces 6 jours soient parfaits, pour beaucoup rouler et mieux comprendre ce qu’il faut faire sur la voiture que ce soit pour les réglages, les développements à mener pour la première course. Il faut comprendre la voiture mais aussi les pneus, qui sont un peu différents de la saison dernière. Du très bon travail est nécessaire pour commencer avec une très bonne fiabilité et être sûr que tout fonctionne."