A Barcelone, les pilotes auraient normalement dû subir une nouvelle interdiction : celle de jeter leurs tear-offs (protections de visière transparente) sur la piste lorsqu’ils en ont besoin.
Cette interdiction a été repoussée d’un Grand Prix, à Monaco, par la FIA, le temps de tester lors des essais privés mardi et mercredi que les solutions mises en place par les équipes sont bien fonctionnelles.
Les pilotes devraient normalement stocker leurs tears-offs usagés dans le cockpit afin qu’ils ne volent plus sur la piste et ne bouchent plus les radiateurs ou écopes de frein des voitures.
Felipe Massa, l’un des vétérans de la grille de départ, ne comprend pas vraiment cette nouvelle interdiction.
"Je ne pense pas qu’il y en avait besoin. J’ai entendu les arguments selon lesquels ces protections peuvent boucher les freins et les faire surchauffer. Mais je n’ai jamais entendu que cela pouvait causer un accident sérieux. Les freins surchauffent au fur et à mesure, le pilote et l’équipe ont le temps de s’en rendre compte," explique Massa.
"Ces protections sont surtout essentielles pour les pilotes en matière de sécurité parce qu’elles améliorent notre visibilité. Nous devrions pouvoir les jeter hors du cockpit si nécessaire. Parfois la visière devient sale très rapidement et pour des raisons de sécurité il est important que l’on puisse s’en débarrasser tout de suite."