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Mattiacci : Il faut encore du temps pour redresser Ferrari

La nouvelle direction va-t-elle lui accorder ce temps ?

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Marco Mattiacci a été appelé par Luca di Montezemolo pour redresser la Scuderia Ferrari et c’est donc ce qu’il essaye de faire depuis plusieurs mois, mais il nous dit ici que ce sera un travail de longue haleine.

Pas sûr toutefois qu’on lui laissera le temps de terminer son travail, car on apprend ce matin que son protecteur, Luca di Montezemolo, a été débarqué par FIAT de son poste de président du groupe Ferrari...

“Je ne vais certainement pas dévoiler publiquement la nature de nos faiblesses, car cela donnerait un avantage à nos concurrents,” déclare Marco Mattiacci, le patron de la Scuderia Ferrari. “Nous travaillons actuellement pour résoudre nos problèmes. C’est un projet sur le moyen et le long terme, car nous parlons là d’investissements au niveau de l’engineering, cela prendra donc un peu de temps.”

“Nos points forts, c’est la qualité de nos pilotes, notre marque, notre société, notre héritage, notre culture et les gens qui travaillent tous les jours de 7h à minuit. Nous avons beaucoup d’atouts pour mener cela à bien. Et puis il y a une tradition de la victoire chez nous, nous savons comment gagner et notre obsession est de revenir au sommet. Nous avons une très grande motivation pour revenir au sommet, car c’est là que nous devons être. Mon rôle est d’accélérer ce processus,” ajoute le directeur italien.

Dimanche passé à Monza, Fernando Alonso a enregistré son premier abandon technique depuis le Grand Prix de Malaisie 2010. C’était inévitable…

“Nous avons eu un très bon niveau de fiabilité jusqu’à présent, mais il était inévitable qu’il nous arrive quelque chose un jour ou l’autre. Nous avons eu un problème avec le ERS et nous n’avions jamais eu ce type de souci. Tout le monde a eu des problèmes techniques cette année et nous avons donc rejoint ce groupe.”

Quant aux performances du groupe motopropulseur Ferrari, il a progressé, mais il n’est pas encore au niveau de celui de Mercedes. Cela s’explique en partie par le fait que le règlement technique freine Ferrari et Renault, car le développement des moteurs est partiellement gelé.

“Comme vous le savez, il y a ce règlement qui nous empêche d’améliorer ce qui devrait l’être absolument, mais c’est comme ça. Je continue toutefois à dire que nous devons continuer à faire progresser notre voiture peu à peu mais avec constance,” conclut Marco Mattiacci.

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