Marco Mattiacci a déjà brisé le silence, après son départ de chez Ferrari. A peine 7 mois après avoir pris la succession de Stefano Domenicali, l’Italien a dû laisser sa place à Maurizio Arrivabene, une personnalité bien plus connue du monde de la F1 et de Bernie Ecclestone, ce qui est toujours important sur le plan politique.
"Je leur souhaite le meilleur et je suis sincère," déclare Mattiacci au journaliste Leo Turrini.
"Arrivabene est une personne très compétente et je suis sûr que les fans, et je m’inclus dedans, auront les résultats qu’ils attendent."
Mattiacci refuse de donner les détails qui ont mené à son départ.
"Non, et je ne le ferai jamais dans le futur. Ce n’était pas une aventure désagréable. C’est une période que j’ai vécu avec enthousiasme, au milieu d’employés passionnés par la F1. Je ne ressens pas cela comme un échec. Je pense comme quelqu’un qui a travaillé pour Ferrari pendant 15 ans, pas juste 7 mois. C’est un grand privilège dans la vie, je suis l’un rares qui a pu se mettre au service de cette entreprise spéciale et personne ne pourra jamais me l’enlever."
Pourtant l’histoire ne s’est pas bien terminé pour lui ?
"Vous connaissez la devise : ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort."
Concernant son bilan à la tête de la Scuderia, Mattiacci est positif.
"Je suis convaincu que la série de petites mesures que nous avons prises payeront avec le temps. J’ai vu les photos de Vettel dans le garage Ferrari à Abu Dhabi et je dois dire que je suis heureux de l’avoir signé pour Maranello. Il apporte déjà une énergie nouvelle, de la fraîcheur."
Est-ce que Vettel est le cadeau de départ de Mattiacci pour Ferrari ? "Si vous écrivez cela, je n’en serais pas désolé..."