Marco Mattiacci s’est également déclaré très déçu de l’attitude de Mercedes, qui ne veut pas accepter une ouverture assez importante du dégel des moteurs pour permettre à Ferrari et Renault de rattraper leur retard.
"Nous n’arrêtons pas de discuter et Mercedes n’arrête pas de changer d’avis. C’est frustrant et il n’y a pas besoin de deviner pourquoi ils font cela. Mais nous n’allons pas abandonner, la F1 est avant tout basée sur deux principes : l’innovation et la compétition. Probablement qu’ils ne partagent pas ces valeurs," lance le patron de la Scuderia Ferrari.
"Nous sommes conscients qu’il faut trouver un compromis mais il est aussi clair que la règle doit changer si nous voulons espérer une compétition équitable dans le futur."
Mattiacci estime aussi que toutes les équipes doivent se mettre d’accord pour la suite à donner à la Formule 1, en crise, même si Ecclestone refuse de prononcer ce mot.
"Je pense que nous devons tous avoir un plan en commun, un plan sérieux, pour améliorer le sport, les revenus et le spectacle. Ce n’est pas difficile, c’est complexe. Tout le monde veut une meilleure solution, il faut donc trouver un moyen de travailler ensemble pour la trouver. Je ne suis en F1 que depuis 5 mois mais Ferrari fera comme d’habitude de son mieux pour que la F1 réussisse."
L’Italien admet que Ferrari travaille pour aider Marussia en coulisses. Une équipe en plus pour Ferrari c’est aussi du pouvoir politique en plus...
"Nous travaillons avec eux, nous soutenons nos équipes. Nous croyons que nous pouvons les aider. Cela a évidemment du sens d’un point de vue stratégique et tactique."