Max Mosley, ancien président de la FIA, aurait été contacté par le sport pour venir gérer une situation qui pourrait se révéler explosive : la Commission Européenne s’intéresse de près à la façon dont est gouvernée la F1, une gouvernance sous la coupe des plus riches, qui se partagent en plus la grande majorité des revenus.
Selon le Times, l’enquête de la Commission est même plus avancée que ce qui a été rapporté récemment. Elle aurait été ouverte par la constitution d’un dossier couvrant les 18 derniers mois et elle passerait la F1 à la loupe.
Toujours selon le journal britannique, les équipes Force India, Lotus, Sauber et Marussia auraient été contactées pour être entendues de manière officielle, après s’être répandues dans les médias sur les problèmes actuels.
Alors les "belles" initiatives semblent s’accélérer depuis quelques jours : CVC pourrait payer les moteurs des petites équipes, la question des coûts va de nouveau être étudiée à la mi-décembre, etc... Trop tard ?
Mosley n’a pas nié qu’il pourrait jouer un rôle.
"Si l’Union Européenne vient à se mêler de tout cela, ils peuvent tout casser. Je suis flatté à l’idée que je pourrais être impliqué. Je n’y suis pas encore mais je ferai tout ce qui est possible pour aider si les parties prenantes sont d’accord."