À l’occasion du Grand Prix de Monaco où il a livré une fort belle prestation lors de la première séance d’essais libres, Max Verstappen a répondu à des questions posées par ses fans. Le jeune Hollandais revient entre autres sur son ascension fulgurante du karting à la Formule 1.
« Être le plus jeune pilote ne fait aucune différence à mes yeux, déclare-t-il. Je voulais arriver en Formule 1, c’est ce qui s’est passé et j’en suis évidemment très heureux. J’étais en karting en 2013 puis, l’an dernier, j’ai effectué quelques tests qui m’ont beaucoup aidé en Formule Renault avant de me lancer en F3, mais la décision fut très tardive. »
« Je voulais me frotter à une catégorie de voitures de 2 litres de cylindrée, mais c’était risqué. En effet, si vous n’y faites pas bonne figure, c’est terminé pour vous. Fin février 2014, j’ai opté pour la F3, où je me sentais mieux qu’au volant d’une Formule Renault. C’est un grand écart entre le karting et la F3, alors j’ai décidé de me lancer dans la catégorie où j’étais le plus à l’aise. De plus, mon père a toujours été là pour me guider. »
Et en parlant de père, Verstappen fils estime qu’il ne doit pas son accession à la Formule 1 à Jos, présent sur les grilles de départ il y a 20 ans.
« Évidemment, reprend Max, votre père peut vous aider, mais ça ne vous donne aucune garantie et il faut travailler dur pour y parvenir, comme tous les autres. La F1 était mon rêve alors j’ai fait de mon mieux, et que mon père ait fréquenté le paddock n’a finalement pas d’importance. »
« C’est sympa qu’il ait couru en Formule 1 et que j’y sois moi aussi maintenant, ça fait quelque chose. Mais pour lui et moi, il est normal d’être proches lors d’un week-end de course, puisque c’est devenu une habitude depuis le karting. Ses conseils sont précieux au sujet des petites choses que je peux améliorer. »
Dimanche aura lieu la course dans les rues de Monaco, et ce sera l’occasion pour Max Verstappen de confirmer la bonne impression laissée lors des essais libres, aux côtés des ténors de la F1. Mais le Hollandais ne se met pas la pression et relativise.
« Ils ont tous commencé un jour, comme moi, alors je ne m’inquiète pas vraiment. Ils ont évidemment beaucoup plus d’expérience, mais j’ai moi-même participé à d’autres courses urbaines en F3. C’est bien entendu différent et j’ai encore besoin d’un peu de temps pour me faire au circuit. Mais c’est ce à quoi servent les essais libres, alors en y allant progressivement et avec un peu de chance, ça se passera bien pour les qualifications. »