Après une double entrée dans les points à Austin, McLaren se rend revigorée au Mexique. L’écurie de Woking sait cependant que la puissance moteur y importe beaucoup plus que d’habitude, ce qui pourrait bien lui causer des problèmes…
Eric Boullier, le directeur de la compétition, nous explique les difficultés du tracé : « Obtenir un résultat similaire à celui, positif, d’Austin, ne sera pas un mince exploit. C’est un circuit ardu pour le châssis en raison des vitesses élevées et des grosses zones de freinage, et du côté de l’unité de puissance, et particulièrement du turbo, l’altitude élevée rend le travail plus difficile que d’habitude ».
« Ce sera intéressant de voir notre package s’améliorer dans cette configuration difficile, et j’espère que nous pourrons mettre tous les éléments ensemble pour voir une performance plus prometteuse que l’an dernier. Le samedi sera le jour le plus crucial pour nous, puisque nous devons nous donner les meilleures chances pour la course, et nous pouvons seulement le faire en maximisant la qualification. Avec le soutien incroyable des fans, nous travaillerons dur pour leur offrir un week-end formidable de course. »
Le responsable des moteurs chez Honda, Yusuke Hasegawa, revient plus en détail sur les contraintes pesant sur les V6 Turbo.
« Le circuit est situé à haute altitude : 2200 m ; cela signifie qu’il y a moins d’oxygène dans l’air, et donc que le turbo doit travailler très dur avec l’unité de puissance. Par conséquent, la qualité et l’efficacité du turbo seront le facteur-clef pour le Grand Prix du Mexique »
« Dans le même temps, ce circuit a une très longue ligne droite, donc, pour la puissance moteur pure, nous devons l’équilibrer en jouant sur les réglages du châssis et du V6. Nous avions eu une course difficile ici l’an dernier, mais nous aimerions maintenir le bon élan d’Austin, et aussi montrer les progrès de notre technologie tout au long de la saison. Nous sommes confiants pour être à nouveau dans les points. »