McLaren ne fournira aucune information médicale concernant Fernando Alonso dans les heures ou jours à venir sans que cette information ne vienne du pilote, du manager ou de ses médecins, directement.
L’équipe de Woking est au centre des spéculations concernant les circonstances de l’accident, qui ont fait perdre conscience à Alonso quelques instants et l’ont forcé à passer 4 jours et 3 nuits en observation à l’hôpital de Barcelone.
"Concernant les questions relatives à la situation médicale de Fernando, McLaren ne prendra pas et ne doit pas prendre l’initiative de la communication. Il est entouré des meilleurs médecins pour son traitement," nous déclare le porte-parole de McLaren.
"Tout ce que nous pouvons dire c’est qu’il fait de bons progrès et que nous espérons qu’il sera rapidement de retour à sa meilleure forme," ajoute-t-il.
Il n’est donc pas question de livrer un pronostic sur sa participation au Grand Prix d’Australie à cette heure.
"Nous comprenons la soif d’informations des médias mais comme je le dis ces questions qui n’ont pas encore de réponse feront l’objet de réponses par les médecins, pas par des ingénieurs de Formule 1."
Vettel a de nouveau été interrogé hier soir sur cet accident, c’est le pilote Ferrari qui suivait le pilote McLaren en piste au moment de l’accident. McLaren avance la théorie d’une grosse bourrasque de vent qui aurait encore plus déstabilisé la MP4-30, passée sur l’astroturf juste avant.
"Oui, je pense que c’est possible," répond l’Allemand lorsqu’on lui demande si cette théorie est plausible.
"Carlos Sainz a eu le même type d’accident, il y avait vraiment beaucoup de vent ce dimanche. Je ne suis pas certain de ce qui est vraiment arrivé à Fernando. J’étais juste derrière lui mais je n’ai pas vraiment vu. Quand je l’ai vu partir vers le mur, il était déjà trop tard : je n’ai pas vu la façon dont l’accident a démarré, je n’en ai vu que la fin, quand il a tapé le mur."
"Je ne peux donc pas juger s’il a perdu la voiture à cause du vent ou non," insiste Vettel. "Après l’accident je suis allé directement voir les gens de McLaren, je leur ai dis ce que j’avais vu et je leur ai demandé si Fernando allait bien. A ce moment-là, nous ne savions pas. C’est évidemment choquant d’entendre qu’il a encore besoin de temps pour se reposer mais le plus important c’est qu’il va bien."