Martin Whitmarsh a admis avoir eu peur de perdre sa place à la tête de McLaren cette saison, après une année très médiocre de la part de sa formation. Aucun podium n’est venu récompenser les efforts de Woking, une première depuis 33 ans !
"A un certain point, oui," dit-il lorsqu’on lui a demandé s’il avait eu peur de perdre sa place. "Mais la pire pression que je subis vient de moi. C’est un fait que si une roue n’est pas bien attachée, c’est de ma faute. Même chose si la voiture n’est pas assez bonne ou si un pilote fait une erreur."
"Les gens parlent beaucoup de pression, mais la plus grande partie de cette pression vient de l’intérieur," ajoute-t-il.
2013 a sonné comme un réveil abrupt pour McLaren.
"Avant l’Australie, nous pensions que nous étions aussi bons que les autres. L’échec est douloureux mais il faut parfois un coup de pied au derrière, personnellement et pour toute l’organisation."
"Je suis un éternel optimiste donc je me dis que ce qui nous est arrivé nous a permis de prendre des décisions que nous n’aurions pas pu prendre l’hiver dernier, parce que nous étions alors les plus rapides," poursuit Whitmarsh.
"Aujourd’hui, la majorité des membres de l’équipe ne peut pas dit qu’il n’y a pas besoin de changement ou que nous avons fait un assez bon boulot. Changer est donc plus facile dans cette situation, changer est de toute façon essentiel, qu’une équipe soit au top ou pas. C’est plus difficile de faire accepter le changement quand une équipe est au top, bien entendu."
McLaren a recruté Peter Prodromou (Red Bull) et Matt Morris (Sauber) au cours de l’année, a changé un pilote (Perez laisse sa place à Magnussen) et même changé de motoriste (pour 2015).
"Avec cet accord signé avec Honda, nous savons que nous allons être un top team pour les 10 années à venir. C’est une chose certaine et il n’y a pas beaucoup d’équipes qui peuvent se vanter d’avoir un futur commercial sécurisé. A nous d’en être à la hauteur."