Le changement de moteur au dernier moment de McLaren, qui passe de Honda à Renault dès 2018, ne devrait pas avoir d’impact trop important sur le planning de l’équipe de Woking et la future MCL33.
Selon Eric Boullier, le directeur de McLaren, ce sont environ deux semaines de travail perdues mais qui pourront être rattrapées avec un peu plus de travail.
"Bien entendu c’est un défi que de changer de plan aussi tard. Maintenant nous allons devoir travailler 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour rattraper environ deux semaines. Parce que l’idéal aurait été d’avoir eu cette décision au début du mois. Mais, deux semaines, c’est récupérable," explique le Français.
Boullier affirme que cela ne met pas en péril les projets en course pour le futur châssis.
"Non, nous n’aurons pas à faire le moindre compromis pour 2018. Bien entendu, nous n’avons pas la même expérience de ce moteur que Renault F1 et ses clients, nous devons découvrir le package qui nous sera fourni."
"Mais je pense que nous pouvons faire confiance à nos ingénieurs pour faire un très bon travail, rattraper les deux semaines et bien intégrer le moteur. Cela va être néanmoins une lourde charge pour eux mais je suis heureux de voir qu’il y a beaucoup d’énergie au sein de McLaren pour repartir du bon pied aussi vite que possible."
Le travail de McLaren sera facilité par le fait que la MCL32 a prouvé être une très bonne voiture (hormis son moteur).
"Oui, même s’il y a un changement de moteur, ce sera une évolution et pas une révolution. Cela ne changera pas notre approche pour 2018 ou le développement en fin de saison. Il y a juste une charge de travail en plus pour rattraper ces deux semaines."