Il est devenu très clair, au Canada, que si les choses ne changeaient pas très rapidement du côté de Honda, c’était la fin du projet en commun avec McLaren.
Les responsables de l’équipe de Woking, Zak Brown et Eric Boullier, ont été assez explicites sur le sujet et un ultimatum a été donné aux Japonais : des progrès très importants et pouvant donner confiance pour 2018 doivent être constatés avant la fin du mois de juillet. Sinon le divorce sera acté.
Certaines spéculations insistantes depuis hier affirment toutefois que McLaren a déjà pris sa décision et signé un contrat ferme avec Mercedes, ce qui est totalement faux.
L’équipe a démenti, d’autant plus que cela ne serait pas en cohérence avec le discours tenu depuis quelques jours, celui du plan A : attendre jusqu’au dernier moment, avant le lancement du chantier de la voiture 2018.
Ce qui est toutefois certain c’est que McLaren a signé un pré-accord avec Mercedes, afin de ne pas se retrouver le bec dans l’eau si elle choisissait de rompre son partenariat avec Honda. C’est le plan B.
Et le plan C ? Ce serait le plan idéal mais peu réaliste : McLaren pourrait demander à Honda une pause dans son partenariat, le temps que son moteur devienne fiable et performant chez Sauber. Une ou deux années avec un moteur Mercedes donc. Sur le plan marketing et commercial, ce serait toutefois très dur à avaler pour Honda et la fierté légendaire des Japonais...