Comme à Bahreïn, les deux pilotes McLaren se sont retrouvés à lutter ensemble en fin de course hier à Barcelone. Puis on a entendu un message à la radio à l’adresse de Perez, qui suivait Button, lui intimant l’ordre de préserver ses pneus. Une consigne déguisée ?
McLaren n’a jamais utilisé de consignes (officiellement ou publiquement) et cette instruction a été considérée par certains comme un ordre, surtout après le duel très intense entre les deux hommes sur le circuit de Sakhir il y a trois semaines.
"C’était une vraie consigne pour demander à Sergio de préserver ses pneus. Il a dit lui-même à la fin de la course que ses pneus étaient morts. Nous ne voulions pas qu’il crève. Un de ses pneus à l’arrivée montrait que ce n’est pas passé loin. Il n’y avait donc rien de tactique," déclare Whitmarsh.
"Jenson et lui ont eu une bonne bataille mais très fair play. Nous ne lui avons pas demandé de ralentir pour qu’il n’y ait pas de lutte entre eux deux," ajoute-t-il. "Nous nous battions pour de petits points parce que nous ne sommes pas assez rapides. Nous devons continuer le travail avec Jenson et Sergio qui donnent le meilleur d’eux-mêmes."
Perez a aussi confirmé aujourd’hui sur son Twitter qu’il n’avait pas eu de consigne. "Je veux juste dire à tout le monde que le message radio que j’ai eu concernant vraiment l’économie de mes pneus. Cela n’a jamais été un ordre d’équipe. Je suis impatient d’être à Monaco."