McLaren Renault, ce sera presque une équipe d’usine en 2019, après la première année de collaboration.
C’est ce qu’affirme Eric Boullier, le directeur de l’équipe, suite à la signature annoncée ce vendredi à Singapour.
L’équipe de Woking pourra collaborer avec le motoriste français et le faire progresser. Pour 2018 c’est trop tard mais pour 2019 tout est ouvert.
"Nous possédons des informations de Renault qui nous prouvent que leur moteur est compétitif. Il est peut-être un peu derrière le moteur Mercedes et le moteur Ferrari mais il a du potentiel," confie-t-il à la RTBF.
"On a eu des réunions qui prouvent qu’ils travaillent sur un package fiabilité/performance qui serait plus compétitif l’année prochaine. L’avantage de la collaboration avec Renault, c’est que nous aurons notre mot à dire dans la conception du moteur 2019. On a une solution qui est quasiment ’usine’, donc c’est un avantage par rapport à un moteur ’client’."
De son côté Honda veut évidemment progresser. Et si le moteur de l’an prochain devenait enfin compétitif ? Tant pis selon le Français.
"Le divorce avec Honda était devenu inévitable. Nous avons connu trois années compliquées, des décisions importantes devaient être prises avant qu’il ne soit trop tard. Aujourd’hui, nous ressentons du soulagement mais un peu de tristesse car on avait construit une bonne relation de travail avec Honda, même si les résultats n’étaient pas là."