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McLaren essaie de satisfaire ses pilotes

Un métier difficile selon Ron Dennis

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Ron Dennis a été le chef de l’équipe McLaren en Formule 1 de 1981 à 2009. Il a donc eu à gérer de nombreux pilotes, dont des champions du monde. L’actuel directeur du groupe McLaren explique que, certes, l’écurie est réputée pour son sérieux et pour ne pas laisser beaucoup de libertés aux pilotes, mais que pourtant il a toujours essayé de satisfaire les envies de ceux-ci... notamment au niveau des salaires.

"Nous faisons de notre mieux pour faire en sorte que les vœux de nos pilotes soient exaucés, y compris sur un plan économique", explique Ron Dennis à La Repubblica.

Il sait que le métier de pilote n’est pas facile car cela demande beaucoup de sacrifices, que ce soit par exemple du point de vue de la nutrition ou au niveau de l’entraînement intensif. "Je suis quelqu’un qui pense que la F1 est un sport qui demande un total dévouement, un sacrifice, et peu de distractions."

Sans le ou les nommer, il précise qu’il a déjà vu un (ou des) pilote(s) s’écarter de l’objectif fixé et il sait donc les problèmes que cela peut causer. "Je sais par expérience que quand un de nos pilotes a perdu de vue son objectif - faire partie de l’équipe - alors il est devenu trop concentré sur lui-même. Il a perdu de vue ce qu’il fallait avoir pour être un champion."

Ce pilote n’est semble-t-il pas Jenson Button, que Ron Dennis couvre de louanges : "Travailler avec Jenson est un plaisir, c’est un gentleman. Il sait comprendre les situations complexes et travailler en équipe. Je ne pourrais rien demander de plus", estime-t-il, ravi.

Savoir perdre

L’équipe McLaren connait un début de saison 2013 délicat. Ron Dennis admet qu’arriver second importe peu et que seule la victoire est importante. Mais les défaites sont inévitables et on doit pouvoir apprendre de celles-ci.

"Arriver premier est tout ce qui compte. Mais on ne gagne pas toujours. Alors on doit savoir en tirer les conséquences."

Le Britannique rappelle les glorieuses statistiques de son équipe, mais il sait qu’il y a toujours la place de faire mieux : "Bien sûr, je dis avec fierté qu’on a gagné un Grand Prix sur 4, de 1963 à aujourd’hui. Mais cela veut dire que nous avons perdu les trois autres."

"Mais ceci est dans la nature du sport, il faut savoir perdre, on doit apprendre à le faire", conclut Ron Dennis.

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