Les pneus Pirelli n’ont pas encore livré tous leurs secrets, mais les grandes équipes ne devraient plus tarder à surmonter leurs difficultés de ce début de saison. C’est ce qu’avait sous-entendu Paul Hembery, le responsable de la compétition chez Pirelli, après le Grand Prix du Canada.
"J’ai lu ces commentaires et je me suis dit que peut-être il savait quelque chose de plus," déclare Simon Roberts, le chef des opérations chez McLaren. "Je crois que toutes les équipes continuent à apprendre, il n’y a pas le moindre doute là-dessus. Est-ce que quelqu’un a réussi à résoudre l’énigme ? Je ne le sais pas. Selon moi les grandes équipes arriveront à faire ce grand pas en avant grâce aux données récoltées lors de chaque course et grâce à l’analyse de celles-ci."
"Nous avons beaucoup appris au Canada et cela va nous être très utile. Avons-nous réussi à trouver le secret de ces pneus ? Je n’ai pas envie de le dire, mais si nous signons le doublé ce dimanche à Valence, je dirais alors que nous avons fait du bon boulot. C’est un challenge à relever," ajoute-t-il.
La victoire de Lewis Hamilton à Montréal est plus due à une bonne décision stratégique qu’à une meilleure compréhension des pneus que chez Ferrari ou Red Bull. McLaren se félicite aussi des modifications dans l’organisation du travail, notamment lors des changements de pneus en course.
"Les gars de l’équipe de course ont énormément travaillé sur l’affinage de nos méthodes de travail dans les stands, mais aussi notre façon d’aborder la qualification. Je crois que nous pouvons être satisfaits de ce que nous avons vu au Canada et j’espère que nous avons passé un cap là-bas. Il n’y aura plus de gros changements et j’espère que nous allons consolider ce que nous avons déjà fait," ajoute Simon Roberts.