Fernando Alonso a décidé de quitter la Formule 1 à la fin de la saison, mais sans fermer la porte à un éventuel retour en 2020.
Du côté de McLaren, qui continuera à travailler avec l’Espagnol du côté de l’Indy 500, on n’hésite déjà pas à dire qu’on sollicitera ses services si besoin.
"Non, nous n’hésiterions pas à lui demander si nous avions besoin d’un pilote. C’est Fernando qui serait en haut de ma liste de pilotes à contacter," lance Zak Brown, le directeur de McLaren, à Reuters.
"Michael Schumacher a fait un retour en F1, Alain Prost aussi. Alors je n’écarterai pas un retour pour Fernando. Nous sommes très heureux de notre duo pour l’avenir et nous sommes concentrés pour qu’il fonctionne mais il ne faut jamais dire jamais. Fernando est toujours au sommet."
Brown s’attend déjà à voir Alonso dans les paddocks de la F1 lors de certaines courses en 2019. L’Américain imagine-t-il pouvoir lui confier un rôle au sein de l’équipe ?
"Il parle de management, de passer de ce côté un jour. Il aime être sur des circuits, quand il n’est pas en F1 ou en Endurance, il est sur sur son circuit de karting. Il a du mal à s’éloigner des circuits. Il est toujours pilote McLaren, donc Fernando a des moyens pour nous influencer ou nous aider, s’il le souhaite."
En attendant il reste une course à disputer cette année et Brown est déjà triste.
"Pas triste de le voir partir parce que c’est son choix. Mais triste parce qu’il n’a aucune chance de victoire ou de podium ce week-end. Ca c’est décevant pour nous tous parce qu’il pilote mieux que jamais. Je suis certain que ce sera même difficile pour lui de partir avec quelques points supplémentaires à ajouter à son palmarès."
"C’est un peu, malheureusement, l’histoire de sa carrière," admet Brown. "Il n’a gagné que deux championnats. Mais s’il avait pu avoir les bonnes voitures au bon moment, je suis certain qu’il aurait au moins autant de titres que Lewis et Seb. Peut-être même autant que Schumacher."
"Ses stats ne rendent pas hommage à son immense talent," conclut le directeur de McLaren, en s’ouvrant sur les révélations faites par la BBC et Di Montezemolo.
"Je sais qu’il s’est dit beaucoup de choses sur lui cette semaine, sur son influence parfois négative au sein de ses équipes. Mais pour moi, il a toujours été un pilote très rapide, qui voulait la meilleure voiture et le meilleur des hommes et des femmes autour de lui. Il n’acceptait rien d’autre que la perfection. Et pour moi, ça a été un grand plaisir."