McLaren ne s’attendait pas à briller au Mexique, sur un circuit qui réclamait de la performance moteur et aéro, les deux points faibles de la MCL33. Mais c’était sans compter sur Stoffel Vandoorne qui a disputé une course exceptionnelle avec une gestion des pneus exceptionnelle. Andrea Stella, directeur technique de l’équipe, estime toutefois que la course est frustrante.
"Le week-end à un goût doux-amer" explique-t-il. "Fernando [Alonso] n’a encore une fois pas fini la course et a été pris dans l’incident du premier tour. Son abandon à été causé par la perte de pression d’eau dû à une fuite, qui est arrivée quand il a roulé sur les débris de l’incident mais nous cherchons toujours à comprendre. Dans tous les cas, il avait un énorme morceau de débris coincé sous la voiture, donc même s’il avait continué, sa course aurait été difficile."
"D’un autre côté, Stoffel a marqué des points importants après avoir été 19e à la fin du premier tour. C’est dû à une combinaison de belles manœuvres de dépassement, un beau pilotage, et une belle économie des pneus jusqu’au 59e tour. C’était une belle course grâce à notre stratégie, après avoir réalisé que nous devions prendre des risques en faisant durer notre relais sur le pneu le plus dur, et cela a payé. De plus, nous avons bien géré le refroidissement du moteur et des freins, qui était trop peu important au fil de la course, grâce à une bonne préparation de la course sur le circuit et en usine."
Stella se veut positif pour le résultat global de son équipe : "Finalement, nos mécaniciens ont su faire un bel arrêt au stand. J’aimerais féliciter toute l’équipe, pas seulement dans le garage mais aussi à l’usine, pour leur implication dans le développement régulier, et évidemment pour leur dur labeur tout au long de la saison."