Nouveau motoriste et nouveaux objectifs pour McLaren et son directeur, Eric Boullier. En 2018, McLaren collaborera avec Renault pour tenter d’oublier trois saisons difficiles avec Honda et retrouver un niveau qui correspond à sa riche histoire.
"Nous ne pouvons pas nier que ces années ont été difficiles" reconnaît Eric Boullier. "Sur la piste, cela a été très difficile. En dehors, il y a eu du positif et plus que vous ne le pensiez. Je pense que ce qui fait la force de McLaren, c’est de réussir à ne jamais baisser les bras et je suis fier que nos gars, pourtant déçus par les résultats, aient continué à travailler si dur afin de faire progresser McLaren et de tenter de rattraper les meilleures équipes".
"Ils ont travaillé pour réussir au mieux notre adaptation au nouveau règlement et pour s’assurer que notre voiture atteigne un bon niveau. Cela a été accompli, et c’est essentiellement réussi grâce aux efforts de McLaren".
Bien que l’équipe de Woking assure ne garder aucune rancœur envers Honda, cette réflexion de la part de Boullier montre à quel point McLaren semble avoir été limitée par les mauvaises performances et la mauvaise fiabilité du bloc nippon.
"Nous aurons désormais un partenaire différent et il y aura donc beaucoup d’attentes. Nous avons un bon châssis et je pense qu’il sera important de voir où nous en sommes réellement. Ce seront Red Bull et Renault qui seront nos équipes rivales l’année prochaine car elles auront le même moteur et il faudra que l’on s’assure de les battre. C’est l’objectif".
Pour la première fois depuis plusieurs années, McLaren aura donc un point de comparaison : "Nous n’en avons pas eu lors des trois dernières saisons et nous n’en avions pas beaucoup avant, hormis en 2014. Mais ce n’est pas du tout une source de pression. C’est pour cela que nous courrons, nous voulons gagner. Et si vous gagnez, vous battez tout le monde".