Lentement mais sûrement, les McLaren entreprennent de remonter la pente. Fernando Alonso et Jenson Button ont en effet pu terminer la course en Chine, ce qui n’était pas gagné au vu des performances décevantes mais surtout de la fiabilité douteuse de leurs voitures.
« Nous avons tous deux pu finir la course en Chine grâce à de nouvelles pièces montées pour éviter que les abandons de Malaisie ne se reproduisent, commence Alonso. Ce n’était pas joué d’avance et du coup c’est un progrès. »
« Nous avons connu des hauts et des bas : bons vendredi, plus ou moins bien samedi, et dimanche nous avons été performants à certains moments et moins à d’autres. Mais nous en connaissons les causes, et donc en termes de performances nous allons nous améliorer. »
L’Espagnol ne croit pas qu’il faille viser un résultat particulier à Bahreïn, mais plutôt assurer l’avenir du programme de développement de son équipe.
« Les voitures seront très similaires à celles utilisées en Chine, et pas uniquement pour nous, estime Alonso. En effet, il ne s’est écoulé que quatre jours et je ne crois pas que les performances aient beaucoup changé. Notre but est toujours de nous améliorer et si les caractéristiques du tracé correspondent à notre monoplace, nous pourrons peut-être viser la Q2. »
« Nous avons un long programme pour demain, avec des essais de pièces aérodynamiques en Libres 1 puis des tests de pneumatiques et de réglages lors de la deuxième séance. La clef de notre week-end se trouve dans la progression, nous n’allons pas viser une quelconque place mais plutôt nous assurer que nous allons dans la bonne direction avant Barcelone. »
Pour Jenson Button, la situation actuelle, bien que peu confortable, n’est cependant pas sans avantages.
« Nous devons encore nous améliorer sur plein de domaines. L’efficacité et l’agrément de conduite sont très bons, mais il nous manque encore beaucoup d’appuis aérodynamiques. Quand vous en avez trop, ils ont tendance à masquer les autres problèmes de votre voiture. À ce stade du développement, nous en profitons donc pour avoir une base la plus saine possible. Et une fois qu’elle sera parfaitement bonne, nous rajouterons des appuis. J’ai bon espoir que ce soit ce qui va se produire d’ici quelques courses et que nous tirions un grand avantage de ce surplus d’appuis. »