Et s’il n’y avait personne à l’arrivée du Grand Prix d’Australie ? C’est le scénario-catastrophe imaginé par un ingénieur italien qui n’a pourtant rien d’un plaisantin.
“L’année passée, il n’y avait qu’une centrale électronique fournie par McLaren et celle-ci gérait le tout, mais aujourd’hui, elle ne gère qu’une partie et le défi consiste aujourd’hui à faire fonctionner le moteur, les turbocompresseurs et les systèmes de récupération d’énergie aussi bien qu’un orchestre. Il faudra encore attendre deux ou trois mois avant qu’ils trouvent tous les bonnes solutions,” commente Roberto Dalla, le responsable technique de Magneti Marelli.
“Tenter de faire ça cet hiver lors de douze journées d’essais privés est mission impossible. A Melbourne, il se pourrait qu’aucune voiture ne soit à l’arrivée de la course, car toutes les équipes ont eu de sérieux problèmes techniques en essais privés,” ajoute l’ingénieur italien.