Selon certains, c’est la “libéralisation” du développement des moteurs qui permet aujourd’hui à la Scuderia Ferrari de jouer les premiers rôles, du moins lors de la première séance d’essais privés de Jerez.
Andy Cowell, le responsable du département moteur chez Mercedes, estime que la FIA a laissé beaucoup d’espace aux ingénieurs dans le développement des moteurs. Désormais, les motoristes peuvent en effet modifier certains éléments de leurs moteurs et cela a un coût exprimé en jetons. Chaque équipe a droit à 32 jetons et chaque élément a un coût spécifique, il faut donc bien calculer…
“Si l’on regarde les changements autorisés rien que dans la chambre de combustion par exemple, les deux jetons que cela coûte à chaque fois représentent un fameux total. Il faut toutefois savoir que 90% des modifications ne se voient pas de l’extérieur, cela se passe au cœur du moteur,” explique Andy Cowell.
Concernant l’introduction éventuelle de moteurs plus puissants et plus bruyants à l’horizon 2017, Andy Cowwel se dit qu’il faudrait que cela soit couplé à une allocation en carburant plus importante et il pense que ce n’est pas une question à prendre à la légère.
“Je crois que ces nouveaux moteurs pourraient délivrer plus de 1000 chevaux et qu’ils seront plus sonores, mais nous ne devons pas pour autant oublier l’efficacité énergétique. Ce serait en effet dommage de perdre cet objectif de vue. Le transfert de technologie entre la F1 et les voitures de série est important, c’est d’ailleurs pour cette raison que Honda est revenu,” ajoute-t-il.