Mercedes a été battue hier pour la pole position à Montréal, sur un circuit qui favorise la puissance pure.
Toto Wolff, le directeur de Mercedes F1, admet que l’introduction du nouveau V6 allemand ce week-end aurait pu permettre de battre Ferrari. Malheureusement, Mercedes a dû repousser son introduction d’une course au moins à cause d’un problème de fiabilité sur une ou plusieurs pièces.
"Nous avons décidé de ne pas apporter ce nouveau moteur ici, à la dernière minute. C’est lors de notre dernier essai au banc que nous nous sommes rendus compte qu’il n’était pas assez fiable. Nous sommes à un dixième de la pole, mais un abandon en course coûte bien plus cher qu’un dixième sur un tour," explique Wolff.
L’Autrichien est en tout cas d’accord avec son pilote, Valtteri Bottas.
"Oui, le nouveau moteur aurait pu faire la différence pour la pole, probablement. Et peut-être que Lewis aurait pu être sur la 1ère ligne au lieu de 4e."
Selon Wolff, "tout ceci est la preuve que ce championnat est très serré et va se jouer, se gagner ou se perdre, sur de petits détails, par de toutes petites marges."
"Nous n’avons pas beaucoup fait rouler nos pilotes avec les hyper tendres lors des Libres, cela a peut-être aussi joué sur leur confiance dans ces pneus lors de la Q3. Personne ne sait. Etait-ce décisif ? Probablement pas."
"Le nouveau moteur aurait été un avantage," reconnait-il. "Tout cela signifie que nous ne devons plus passer à côté de la moindre évolution, et faire la moindre petite erreur vous pénalise face à Ferrari ou Red Bull. Evidemment cela s’applique à eux aussi."