Alors que Lewis Hamilton et Nico Rosberg sont toujours chez les commissaires de la FIA, plus de 2h30 après la fin du Grand Prix, Toto Wolff, le patron de Mercedes en F1, a déjà fait savoir aux médias que l’équipe allait réfléchir sérieusement aux consignes d’équipe.
Rosberg risque une pénalité pour avoir touché Hamilton (Lewis a été convoqué pour donner son point de vue et ne risque rien, a priori) et pour avoir continué en piste avec son aileron endommagé.
"J’étais plus à l’aise avec le sujet des consignes après Barcelone parce que cela faisait 30 courses de suite, depuis Spa 2014, qu’il n’y avait pas eu de collision entre eux," déclare Wolff.
"Il était clair que ça allait se reproduire et je pensais qu’ils avaient retenu la leçon en Espagne. Mais voilà que ça recommence. Nous allons devoir étudier toutes les options disponibles, y compris celle qui est de figer les positions une fois un certain stade de la course passé."
"C’est impopulaire, j’ai envie de me frapper en disant ça parce que je veux les voir se battre. Mais ils n’arrivent pas à se battre sans se toucher. C’est donc la conséquence."
"Vont-ils respecter les consignes ? O U I, en lettres majuscules. Nous devons attendre que l’adrénaline retombe et nous verrons dans quelques jours ce que nous ferons. Nous allons en discuter en interne avec tous ceux qui sont concernés et nous prendrons une décision cette semaine."
Et si les pilotes s’y opposent ?
"Nous prendrons notre décision quel que soit leur avis !"
"C’est l’équipe de course qui prend une décision. Il faut éviter les contacts entre les deux voitures. Toutes les options pour éviter cela seront sur la table."