Renault n’a toujours pas eu le feu vert pour mettre à jour son moteur V8, qui accuse un déficit de puissance pourtant incontesté. C’est Mercedes qui bloque les efforts du constructeur français et sa volonté de revenir au niveau des autres moteurs les plus puissants du plateau que sont les Mercedes et Ferrari.
Tant que l’unanimité n’est pas atteinte au sein des équipes de la FOTA, la FIA ne permettra pas à Renault de casser le gel de son moteur pour le développer et le mettre à niveau.
"C’est frustrant. Renault perd environ trois dixièmes de seconde au tour à cause de cela et pourtant il n’y a toujours pas eu de feu vert pour atteindre la parité. Nous avons d’abord besoin d’un accord au sein de la FOTA mais Mercedes continue à s’y opposer," admet Helmut Marko, le consultant de Red Bull pour le sport automobile, dont l’équipe est motorisée par Renault.
Mercedes continuerait à mettre en avant les avantages dont dispose le V8 de Viry-Châtillon, dont une meilleure tenue aux températures d’eau et huiles élevées (permettant une meilleure aérodynamique avec des surfaces destinées au refroidissement moins grandes), mais aussi et surtout, une moindre consommation et donc un moindre poids embarqué au départ. Selon Mercedes l’avantage de trois dixièmes n’existerait donc pas pour son moteur.