Sauf course à rebondissements ce dimanche – ce qui n’est pas impossible à Interlagos – Mercedes GP devrait clôturer sa saison 2011 sans le moindre podium au compteur. Une déception pour l’équipe dirigée par Ross Brawn qui visait rien de moins que quelques victoires en début d’année.
En effet, il faut rappeler que Mercedes avait fait forte impression en séances d’essais d’avant-saison en terminant régulièrement tout en haut de la feuille des temps. Mais malheureusement pour Nico Rosberg et Michael Schumacher, à aucun moment cette année la MGP W02 n’a réellement été en mesure de rivaliser avec les Red Bull, les McLaren et la Ferrari de Fernando Alonso.
« Le week-end du Grand Prix du Brésil est toujours un événement vivant et vibrant », commence Ross Brawn. « Et Interlagos est un endroit approprié pour disputer la dernière course de la saison de F1. Bien que notre objectif à l’usine est focalisé sur 2012 depuis quelques temps maintenant, sur la piste, nous continuons à travailler dur avec cette voiture et à apporter des améliorations ».
« Nous sommes déterminés à terminer la saison sur une bonne note et à terminer dans le top 6 comme nous l’avons réussi récemment », poursuit le team principal de l’écurie. « C’est la limite supérieure du potentiel de notre voiture actuelle. Interlagos est une piste unique qui présente des défis inhabituels. Le circuit est situé à une altitude assez élevée (800m, ndlr), la surface est plutôt bosselée et tout cela réuni représente un défi à la fois pour les pilotes et les ingénieurs ».
Pour Norbert Haug, le vice-président de Mercedes-Benz Motorsport, le Grand Prix du Brésil a toutes les chances d’être passionnant à suivre. « Ce tracé offre habituellement des courses excitantes et imprévisibles », livre l’Allemand. « Interlagos est l’un des circuits les plus courts de l’année et, couplé à une vitesse moyenne relativement élevée, cela rend normalement la course intense. Les 71 tours à parcourir dans le sens inverse des aiguilles d’une montre sont difficiles pour les pilotes. Le circuit nécessite de bonnes qualités aérodynamiques et mécaniques dans le deuxième secteur. Pour les premiers et troisièmes secteurs, il faut une aéro efficace et de bonnes performances au niveau du moteur ».
« La voiture de sécurité a du intervenir dans sept des dix derniers Grands Prix du Brésil, nous devons donc tenir compte de cette probabilité dans nos stratégies », ajoute Norbert Haug. « Et même encore plus cette année puisqu’il y a plus de voitures roues dans roues grâce au DRS et aux pneus Pirelli ».