Mercedes n’a pas été aussi dominatrice que lors des précédentes courses à Singapour et c’était attendu.
Mais les Flèches d’Argent ont également mené la vie dure à leurs deux pilotes, Nico Rosberg et Lewis Hamilton, lors de la course. Les freins surchauffaient beaucoup et les ingénieurs de course n’ont cessé de répéter à la radio qu’il fallait mieux les gérer.
Toto Wolff reconnait que ce problème a été très angoissant.
"Nous étions vraiment à la limite avec les freins et ce presque dès les premiers tours. Mais c’est aussi le jeu à Singapour. Vous essayez de tout optimiser. On a pu entendre d’autres pilotes avoir des soucis de frein," explique l’Autrichien.
"Peut-être que nous avons été un cran trop loin dans nos réglages et cela a provoqué des problèmes dès le début de la course. Cependant nous avons réussi à gagner et à mettre l’autre voiture sur le podium. Ce résultat justifie donc notre stratégie au niveau des réglages."
Hamilton semblait souffrir davantage de ce problème que Rosberg.
"Non, ils ont eu exactement le même problème, dans les mêmes proportions. Parfois c’était pire l’un, parfois pour l’autre, mais c’était la même chose pour tous les deux."
L’autre souci de Mercedes a été de gérer la remontée météorique de Daniel Ricciardo en fin de course.
"Quand Daniel s’est arrêté il a sorti un tour monstrueux et notre marge est devenue nulle. Nous avons alors décidé de laisser Nico en piste. Notre outil statistique nous disait que nous avions une marge de 7 secondes mais ensuite, en 2 ou 3 tours, cette marge n’était plus là. C’était le moment de se décider et nous avons finalement demander à Nico de gérer ses pneus et ses freins jusqu’à l’arrivée. C’était limite mais c’est passé !"