Mercedes avait révélé après l’arrivée du Grand Prix d’Australie que Nico Rosberg n’était pas passé loin de l’abandon lors de la course, à cause de températures trop élevées sur un des étriers de frein avant.
Après analyse, l’équipe allemande nous en dit plus.
"Au 30e tour, Nico a vu un morceau de débris se loger dans l’une de ses écopes d’air, ce qui a gêné le flux destiné à refroidir l’étrier et le disque. Les températures ont alors atteint des niveaux critiques."
Mercedes n’a pas prévenu Nico par radio, suite aux restrictions données par la FIA.
"Nous aurions pu le faire si nous souhaitions le voir abandonner. Mais Nico s’est rendu compte lui même du problème. Il a réussi à gérer cela de deux façons : premièrement en adaptant son style de pilotage, en sollicitant moins les freins et en utilisant davantage l’aérodynamique pour ralentir sa voiture au bout des lignes droites sans perdre trop de temps."
"Il a également ajusté son équilibre de freinage afin de mettre plus de freins à l’arrière, ce qui a réduit le stress sur les freins avant. Nico a réussi ainsi à stabiliser le problème et les températures. Il est resté en piste et il a pu gagner."
Mercedes a aussi révélé que les restrictions radio lui ont permis de ne communiquer que 48 fois avec ses pilotes au lieu de 93 l’an dernier. Et sur ces 48 transmissions, 8 seulement ont été des demandes autorisées (contre 21 en 2015).