Les qualifications ont donné quelques sueurs froides au clan Mercedes à Singapour, reconnait-on une semaine après le Grand Prix.
Les Red Bull et les Ferrari ont été très proches de faire mieux que Lewis Hamilton et Nico Rosberg dans cet exercice. La course a également été plus serrée que d’habitude mais Hamilton a maitrisé son sujet pour s’imposer.
Est-ce une tendance qui se dessine ou est-ce lié au tracé ? Pour Nico Rosberg, c’est plutôt la deuxième option.
"Singapour est unique et sur ce circuit nous surchauffons beaucoup plus les pneus qu’ailleurs, ce qui limite les performances. Il n’y a pas de lignes droites pour les refroidir. C’est une des raisons. Peut-être que nous surchauffions plus nos pneus là-bas ? Je ne sais pas," explique l’Allemand.
"Mais définitivement les autres étaient proches. Cela était déjà arrivé en Autriche, où les Williams avaient été plus rapides que nous. Ensuite d’autres pistes plus conventionnelles sont arrivées et nous étions très forts à nouveau. Attendons de voir les deux prochaines courses mais je pense que nous sommes toujours devant avec une bonne marge. Les prochains circuits nous conviendront davantage."
Toto Wolff, le patron, ne veut pas non plus trop s’inquiéter mais il fait le même constat.
"Les écarts sont souvent plus serrés à Singapour mais j’admets qu’ils ont été plus serrés que ce à quoi nous nous attendions ? Est-ce à cause des pneus ? Est-ce dû au fait que la puissance moteur y soit moins importante qu’ailleurs ? Ce n’est pas dû à un seul facteur mais le fait est que nous avons vécu des qualifications moins stressantes que celle-là..."