Traditionnellement, Mercedes a toujours eu plus de mal à gérer les pneus les plus tendres en cas de forte chaleur, face à Ferrari.
Le premier relais de Lewis Hamilton en Hongrie, 25 tours en ultra-tendres avec le plein d’essence, a donc été une bonne surprise dans le camp de l’équipe allemande.
James Allison, le directeur technique, reconnait que Mercedes progresse peu à peu dans la gestion des Pirelli dans ces conditions, ce qui sera un atout pour l’avenir.
"Nous avons choisi les ultra-tendres au départ en Hongrie avant tout pour faire un bon départ face aux Ferrari," reconnait le Britannique aujourd’hui.
"Grâce aux conditions pluvieuses en qualifications, nous avions le choix des gommes pour le départ. Nous aurions pu partir en tendres, comme en ultra-tendres."
"Mais, en Hongrie, il vaut mieux maintenir son avantage quand on a la pole. Faire un bon départ c’est ce que toutes les simulations de stratégies vous conseillent de faire pour obtenir un bon résultat à la fin de la course."
"Après, comment avons-nous réussir à les faire durer aussi longtemps par rapport à Ferrari ? C’est une bonne question. C’est un mélange de deux paramètres : l’amélioration de notre voiture quant à la tenue des gommes sur les longs relais, grâce à des réglages adaptés, mais aussi, il faut le souligner, grâce à Lewis."
"Nous avons un pilote qui peut être très délicat avec ses pneus, afin de ne pas les faire patiner, contrôler leurs températures et donc étendre leur durée de vie autant que possible. Le tout, sans perdre trop de dixièmes à chaque tour."