Red Bull avait enfoncé Mercedes l’an dernier, lors de l’épisode des tests secrets menés par l’équipe allemande avec Pirelli, Mercedes rend aujourd’hui à l’équipe autrichienne la monnaie de sa pièce.
Lors de l’appel, dont l’audience est toujours en cours devant le tribunal de la FIA depuis ce matin, 9h30, Adrian Newey a reconnu que Red Bull avait délibérément choisi de ne plus suivre les indications du débitmètre officiel afin de ne pas perdre en performance.
Selon le directeur technique de Red Bull, la dérive allait en s’accentuant, passant de 1,3 à 1,8% en fin de course, soit près d’une demi-seconde au tour. Et la sauvegarde de la 2ème place était en jeu.
L’avocat de Mercedes, présent pour les débats, n’a pas hésité de son côté à affirmer que ces révélations sont "de nouvelles preuves, qui n’étaient pas à disposition des commissaires lors du Grand Prix d’Australie. Le tribunal peut maintenant voir de manière claire que l’infraction commise par Red Bull était délibérée, qu’il s’agissait d’une infraction flagrante aux règles."
Des sanctions plus lourdes ont été réclamées par Mercedes au Tribunal de la FIA.
Côté révélations, Fabrice Lom (responsable du groupe propulseur pour la FIA) a confirmé l’information que nous vous rapportions en primeur il y a quelques semaines : les préconisations de Gill Sensors n’ont pas été respectées lors de l’installation des débitmètres dans les voitures motorisées par Renault.
Lom reconnait aussi que certains composés chimiques de l’essence fournie par Total seraient à l’origine des dérives ou des pannes constatées. Voilà un argument qui pourrait jouer en faveur de Red Bull et Renault...