Après avoir renoncé à son baquet en Formule Renault 3.5 la semaine dernière à cause des incompatibilités avec la Formule 1, Roberto Merhi n’est arrivé à Singapour que pour apprendre qu’il n’y piloterait pas, tout comme lors des autres courses de la saison en dehors de la Russie et d’Abu Dhabi.
« Depuis Monaco, où je me suis bien débrouillé, j’étais impatient d’arriver à Singapour, avoue Merhi. Et ne pas courir finalement ici, c’est difficile. Il y a moins de 48 heures, je pensais que j’allais m’installer au volant. Mais ça peut arriver, nous savions que c’était probable et heureusement, c’est arrivé tard dans la saison. Mais c’était difficile de continuer dans cette situation sans soutien financier ni sponsors. Je ferai de mon mieux pour les deux Grands Prix qu’il me reste, bien que je ne pense pas que ce soient des tracés qui nous seront favorables. »
Et à Singapour, l’Espagnol a bien évidemment refusé de se réjouir de l’accident de son remplaçant Alexander Rossi lors des essais libres de vendredi, soulignant que c’était « un circuit difficile comme Monaco. Ce n’est peut être pas le tracé idéal pour commencer sa carrière, mais ce genre de choses peut arriver à n’importe qui. »