Roberto Merhi a fait beaucoup parler de lui cet été, entre sa participation aux essais libres du Grand Prix de Formule 1 d’Italie avec Caterham et ses performances en World Series by Renault.
Revenu en force sur les meetings de Moscou et du Nürburgring, l’Espagnol était le meilleur débutant de la Formula Renault 3.5 Series à l’entame de la pause estivale. Un retour en monoplace réussie, opéré avec Zeta Corse à qui il a offert une première victoire en Russie et une autre, ce week-end, au Hungaroring.
Vous avez rêvé de rouler en F1 depuis l’enfance. Quel a été votre sentiment en participant aux essais du Grand Prix d’Italie ?
« C’était une bonne expérience. Quand on court en World Series by Renault, piloter une F1 ça facilite la vie car c’est très dur physiquement, c’est un bon entrainement. Ces essais se sont très bien passés. C’était une première pour moi et j’ai vraiment adoré ça. Ca n’a pas changé ma vie, si ce n’est que je suis un peu plus heureux ! »
Comment vous préparez-vous avant les meetings ?
« Je m’entraine autant que possible, pas seulement pour être en forme dans la voiture mais aussi parce que j’aime ça. Sur les meetings des World Series by Renault, je fais toujours de la course à pied le jeudi. Par exemple, ici j’ai fait deux ou trois tours de piste. Le reste du temps, je fais chaque jour au minimum une ou deux heures de cardio, qu’il s’agisse de vélo ou de running. Je fais aussi de la gym pour essayer de rester en forme. Et puis j’essaye de manger sainement, sinon je deviendrais trop lourd pour ces voitures – je suis grand, c’est un risque ! »
Où vous voyez-vous dans dix ans ?
« Dans dix ans, j’espère toujours courir en sport auto et gagner un peu d’argent. »
Grâce à son excellent week-end hongrois (une victoire et une 2ème place derrière le Français Norman Nato), Merhi est revenu à 16 petits points de Carlos Sainz Junior, en tête du championnat de FR3.5 (161 points contre 177). Merhi veut obtenir le titre mais n’a pas exclu de participer à ses premiers Grands Prix avec Caterham, s’il obtient sa superlicence.