Roberto Merhi a confirmé que son avenir en Formule 1 serait quelque peu nébuleux après le Grand Prix de Barcelone. Le jeune Espagnol est en effet sur un siège éjectable chez Manor, qui devrait le remplacer par un ‘pilote payant’ dès qu’elle en trouvera un convenable.
« Je n’ai aucune idée de ce qui se passera après l’Espagne. Jusqu’à maintenant j’étais pilote chez Manor, nous verrons bien. »
À Barheïn, Merhi a souffert de la comparaison avec son équipier Will Stevens, qui devrait quant à lui disputer toute la saison. Mais l’Espagnol suggère qu’il pourrait y avoir des « différences » entre leurs deux Manor.
« Il y en a en effet. Les voitures sont complètes mais utilisent certaines pièces de l’an dernier, et peut-être que la mienne est un peu en-dessous. »
Merhi se dit également surpris de certains aspects du championnat en Formule 1.
« En l’état actuel, c’est comme s’il y avait quatre niveaux en Formule 1, quatre championnats. Il y a beaucoup de disparités entre les moteurs, les appuis, la traction. On passe aussi tellement de temps en course ou en essais à gérer les fonctions sur le volant, c’est étrange, enfin c’est la Formule 1. Mais après, il faut continuellement piloter sans trop pousser les pneus. »
A l’opposé, Merhi estime que sa Formule Renault 3.5 « est une voiture dans laquelle on peut attaquer davantage. On a 8 rapports et bien plus de chevaux en F1, mais en virage c’est quasiment pareil, voire un peu moins bien. »
L’atmosphère également est différente.
« Les gens en F1 arrivent le matin, travaillent et rentrent chez eux. C’est différent du karting ou des autres catégories où tout est plus familial. En F1, c’est simplement un boulot. »