Michelin a confirmé auprès du journal Le Figaro son intérêt pour un retour en F1. Les choses avaient commencé à s’agiter en Hongrie et à prendre forme en Belgique, mais il manquait les déclarations des principaux intéressés. C’est désormais chose faite.
Pascal Couasnon, le directeur de la compétition chez Michelin, l’a confirmé lors du Rallye d’Allemagne qui se tenait ce week-end.
"Nous suivons attentivement la F1 mais la façon dont elle est présentée aujourd’hui ne nous plaît pas du tout. Elle me déçoit même et me met presque en colère. Ce n’est pas en changeant un pneu après quelques tours, voire quelques virages, que l’on offre une belle image d’un produit aussi important pour l’automobile," tonne-t-il.
On prêtait à Couasnon une rencontre rapide avec Ecclestone mais il n’en est rien. "Il n’y a aucun rendez-vous de prévu avec Bernie Ecclestone. Je ne connais pas très bien le monde de la F1 mais tous ces gens se tiennent un peu par la barbichette… Si discussions il devait y avoir, on les mènera avec la FIA, avec Bernie Ecclestone, mais aussi en compagnie des écuries."
Il confirme toutefois que la FIA a été contactée en vue d’un retour. "Nous leur avons déjà envoyé des messages envoyés, comme au grand public d’ailleurs. Notre position est donc connue (sourire). S’ils sont d’accord pour discuter, pour voir comment on peut utiliser et présenter le pneu autrement, nous sommes prêts à le faire."
Couasnon confirme également auprès du quotidien français les conditions évoquées ce week-end : qu’il y ait un challenge technique à défaut d’un concurrent, dans le cadre d’une règle imposant un manufacturier unique, que les jantes passent à 18 pouces pour se rapprocher des véhicules de série.
Quant à la date butoir, il évoque fin octobre. Voilà qui pourrait encore laisser 2 mois de spéculations, au plus grand désespoir de Pirelli !