Mick Schumacher va piloter en F2 l’an prochain et a été guidé vers les sports mécaniques de manière très naturelle. Fils du pilote le plus titré de l’histoire de la Formule 1, l’Allemand a grandi en voyant son père faire de la compétition et avait toujours un circuit de karting à disposition, ce qui lui a donné le virus de la compétition.
"Courir et faire du karting est une chose normale dans ma famille et j’ai toujours aimé faire du kart avec mon père" explique-t-il. "C’était amusant de partager cela avec lui et je me souviens qu’il m’a demandé un jour si ça ne serait qu’un hobby pour moi ou si je voulais le faire de manière professionnelle. Je lui ai dit directement que je voulais être professionnel. Je n’ai jamais rien voulu d’autre."
"Je suis heureux d’être le fils du plus grand pilote de F1 de tous les temps. Je suis heureux qu’il soit le plus grand pilote et je l’admire pour cela. Même si c’est parfois difficile, c’est comme ça. Il y a de bons et de mauvais côtés à cela. Avoir le soutien d’un grand nombre de personnes dans le monde n’est pas une mauvaise chose et j’en suis reconnaissant."
Scruté par les médias, Mick Schumacher a toujours pris le temps, avec son entourage, de progresser pas à pas : "Encore une fois, tout le monde doit trouver ce qui lui convient. Nous avons toujours dit que nous voulions prendre du temps pour que je progresse en tant que pilote de la meilleure des manières, et ça marchait bien."
En 2017, il a essayé la voiture de son père à Spa-Francorchamps, la Benetton B194 avec laquelle Michael avait gagné le Grand Prix de Belgique en 1994 : "Malheureusement, je n’ai pas vraiment pu courir, j’ai juste fait un tour, et un tour prudent."
"Je ne peux pas vraiment répondre à la question. Mais clairement, c’était très spécial. J’ai ressenti les émotions de tout le monde dans le paddock et aussi dans les tribunes. Ce n’était pas seulement émouvant pour moi et c’était super à voir."