La FIA a revu quelque peu ses exigences pour attribuer une super licence aux pilotes souhaitant rouler en F1. Il faudra par exemple avoir 18 ans au minimum, mais il faudra aussi avoir signé des résultats dans les différentes catégories inférieures.
Chaque pilote marquera des points grâce à ses classements dans les championnats qui mènent à la F1 avec un barème très spécifique (voir notre info du 6 janvier). Il ne suffira donc plus de faire 300 kilomètres à vitesse raisonnable pour devenir pilote de F1...
“Ils viennent de découvrir l’eau tiède,” déclare Gian Carlo Minardi, le fondateur de l’équipe de F1 qui portait son nom et qui est devenue aujourd’hui Toro Rosso. “Avant, pour obtenir une super licence, il fallait avoir signé de bons résultats en se classant par exemple parmi les cinq premiers dans les championnats de F3 ou de F2. C’était autre chose que faire 300 kilomètres au volant d’une F1.”
“C’est un retour vers le passé avec quelques changements majeurs. Il y a par exemple un âge minimum afin qu’il n’y ait pas un deuxième Verstappen qui arrive en F1 en étant mineur. Je suis favorable au fait qu’une super licence doit se gagner en piste avec de bons résultats. Avec son barème, la FIA a souhaité donner une ligne directrice aux pilotes en favorisant par exemple les championnats qui sont sous son contrôle.”
C’est en effet la nouvelle F2 qui sera favorisée pour accéder à la F1 et la création de ce championnat a été confiée par la FIA à Stefano Domenicali, l’ancien patron de la Scuderia Ferrari.
“En tant que membre de l’ACI (Automobile Club d’Italie), je vais organiser une rencontre avec Stefano Domenicali afin de mettre en place avec lui un agenda de soutient aux championnats qui existent déjà comme la F4 et la F3. Nous allons aussi éventuellement commencer une étude sur la future F2 que la FIA aimerait lancer très vite,” ajoute Gian Carlo Minardi.