Mark Webber aime beaucoup les courses en ville et particulièrement Monaco. Le pilote australien sait apprécier le défi de la Principauté à sa juste valeur : il est tout sauf simple de gagner sur ce circuit lent et sinueux, bordé de pièges.
"Monaco c’est un circuit très spécial, un vieux circuit dans son dessin. Le tracé n’a d’ailleurs pas beaucoup changé depuis sa création, il est devenu un peu plus simple depuis mes débuts en F1 il y a 10 ans," commence Webber.
"S’il est devenu plus simple, Monaco n’en reste pas moins un vrai test de l’homme contre sa voiture et de l’homme contre le circuit. Alors oui vous courez contre d’autres pilotes mais vous ne ressentez pas que cela à Monaco. Le circuit vous en demande toujours plus et si vous en faites trop, il vous envoie à l’accident," explique le pilote Red Bull.
"Mentalement c’est un circuit extrêmement exigeant. Déjà la course est longue : 70 à 80 tours à Monaco, cela pèse sur l’esprit. Physiquement ça va, c’est assez assez facile, mais l’esprit lui, doit être très, très discipliné. C’est le défi de Monaco. Quand vous êtes devant, que vous pouvez contrôler la course, ça va encore mais si vous êtes derrière quelqu’un, cela peut vite devenir très frustrant. Il n’y a pas pire pour les nerfs que de passer toute la course dans la boîte de vitesses de quelqu’un d’autre."
Si la victoire est au bout, y aura-t-il une sorte de libération ? "Je ne sais pas, il ne faut pas trop s’emporter. Cette saison est spéciale, d’une course à une autre tout change. Nous avons gagné les deux dernières éditions et ce serait bien de revoir Adrian Newey dans la piscine pour fêter ça. C’est une belle victoire celle de Monaco mais il en restera encore beaucoup beaucoup d’autres à décrocher. Les années passées nous savions à Monaco à peu près ce qui allait se passer pour la suite de la saison, cette année absolument pas ! Alors il est important de ne pas en faire trop, même si nous gagnons."