Après une année 2014 bien terne (aucun point marqué) et un début de saison agité par des problèmes juridiques, la première course 2015 s’est terminée en fanfare pour Sauber avec les 5e et 8e place de Felipe Nasr et Marcus Ericsson. Et malgré une entame peu engageante, les monoplaces suisses manquant la première séance d’essais libres, ce soudain retour aux affaires est un véritable soulagement pour Monisha Kaltenborn, la directrice de l’équipe.
« Ça fait tellement longtemps, c’est important pour motiver l’équipe. Elle a travaillé très dur cet hiver pour s’assurer d’améliorer la transmission mais également le châssis afin que la voiture soit compétitive. »
« Nous avons entrevu du potentiel durant les essais d’intersaison et je suis contente que nous ayons pu montrer à nos détracteurs que nous n’étions pas là pour faire de la figuration. »
Le moteur Ferrari n’est certainement pas étranger à ce regain de couleurs, et Kaltenborn reconnaît qu’il constitue une « très grosse amélioration. »
« Ils [Ferrari] ont réalisé un travail remarquable et surpris tout le monde. Ça a été un bond en avant et nous a permis de nous placer dans les points, ce que nous n’avions pas pu faire l’an dernier car nous étions vraiment trop loin. C’est la plus grosse différence avec l’an dernier : nous pouvons saisir les opportunités quand elles se présentent. »
Malgré les moteurs Renault à la peine et les McLaren-Honda reléguées parmi les derniers, Kaltenborn ne veut pas tirer de plans sur la comète.
« C’est un début, dit-elle. Nous restons réalistes, car on ne sait jamais ce qui va se passer lors de la prochaine course et où pointeront nos voitures, mais au moins le potentiel est là et elles sont compétitives. »