Luca di Montezemolo, ancien président de Ferrari, était celui qui avait recruté Jules Bianchi au sein de l’Académie des jeunes pilotes de la Scuderia. L’Italien suivait de près le parcours du Français, que l’on disait en voie de devenir titulaire chez Ferrari à un moment ou à un autre de sa carrière.
Ferrari a soutenu le Français, l’a formé en interne et a favorisé son arrivée chez Marussia en 2013, lorsque Bianchi a raté de peu le baquet Force India.
Aujourd’hui, Luca di Montezemolo est forcément très triste et confirme qu’il pensait bien à Jules pour remplacer Kimi Raikkonen lorsqu’il était aux commandes de Ferrari.
"Jules Bianchi était l’un d’entre nous, c’était un membre de la famille Ferrari et il était le pilote qui représentait l’avenir, une fois la collaboration avec Raikkonen terminée. C’était ququelq’un de première classe, rapide, timide, poli, très attaché à Ferrari et prometteur."
"Le destin amer nous enlève ce jeune homme, nous laissant dans un vide énorme. Je suis proche de sa famille, qui a montré ces derniers mois beaucoup de courage en des temps si difficiles, et je suis proche de mes nombreux amis chez Ferrari qui sont affectés comme moi par sa disparition. Nous avons perdu un grand homme, nous nous souviendrons tous de Jules avec une grande affection."
Le directeur actuel de la Scuderia Ferrari, Maurizio Arrivabene, a aussi publié ces quelques mots sur Twitter : "Quand vous perdez un homme comme Jules, la douleur et la tristesse vont au-delà du sport. La Gestion Sportive de Ferrari et moi-même sommes très proches de la famille de Jules en cet instant."