Comme Martin Whitmarsh chez McLaren, Stefano Domenicali a eu droit à quelques critiques ces dernières semaines. Ces deux hommes ont dû mal à faire triompher leur équipe respective face à Red Bull et les titres ne cessent de leur échapper...
Chez Ferrari, Luca di Montezemolo semble encore accorder toute sa confiance au patron de la Scuderia.
"Stefano a grandi chez nous, sous tous les aspects du management. Sur le plan sportif, il sait qu’il a besoin de résultats. Mais lorsque l’on parle de Domenicali, il n’y a qu’une seule vérité : sous son ère nous avons un titre constructeurs et avons été très, très proches, d’avoir trois titres pilotes. Ils auraient pu être gagnés facilement et donc l’opinion sur Domenicali serait très différente."
Domenicali apparait parfois comme le "gentil" chez Ferrari, après plusieurs décennies de révolution de palais où les patrons et ingénieurs de la Scuderia ne cessaient de changer. Montezemolo en a conscience.
Sans vouloir non plus revenir à ces époques, il ajoute : "Il y a quelque chose que je lui rappelle très souvent : il doit tirer le meilleur de chaque individu dans notre organisation, ne jamais être satisfait et, si nécessaire, prendre parfois des décisions drastiques et douloureuses."
C’est ainsi que Pat Fry, pourtant arrivé il y a peu chez Ferrari, devra composer avec James Allison, l’ancien directeur technique de Lotus, dès septembre.
"James est un technicien de premier ordre qui va très bien s’intégrer dans une organisation différente, conçue par Stefano Domenicali. Il travaillera de concert avec Pat Fry. Je pense que l’une de nos faiblesses reste le manque de créativité. James sera bon chez nous, avec l’équipe, avec Alonso."