Ferrari aborde cette saison 2017, celle de tous les dangers, avec une approche risquée. C’est en tous cas l’avis de son ancien président, Luca di Montezemolo, qui a été remplacé par Sergio Marchionne il y a quelques années. Malgré des signaux positifs envoyés après les premiers essais, l’ancien patron de la Scuderia s’inquiète.
"Ils ont fait un choix risqué, ils veulent une voiture développée uniquement par des ingénieurs italiens mais en Formule 1, il faut les meilleurs du métier" explique-t-il. "Ce serait génial de gagner uniquement avec des Italiens, mais l’excellence n’est pas issue que d’un seul pays".
Cette stratégie, en cas d’échec, pourrait pousser Sebastian Vettel à partir. Il le justifie non sans se tromper dans les statistiques puisque Vettel a remporté trois courses avec la Scuderia.
"Vettel n’a qu’un succès avec eux, il jugera la compétitivité de la voiture après deux ou trois courses et quand son contrat expirera, il décidera de son avenir. Quant à Räikkönen, il n’est pas le futur de Ferrari".
Enfin, Montezemolo préfère rester prudent quant aux bons débuts de la SF-70H : "Des bons temps sont positifs, mais ils auront une signification à Melbourne, pas avant".