Après le briefing d’après-course ce matin à Maranello, le président de Ferrari Luca di Montezemolo et Stefano Domenicali se sont penchés sur les évènements d’hier à Valence, qui ont poussé Ferrari et Alonso à crier au scandale. La Scuderia est en colère alors que Lewis Hamilton a gardé sa deuxième place, "grâce" à un drive through infligé beaucoup trop tardivement par la FIA.
Neuf autres pilotes ont été condamnés à "seulement" cinq secondes de pénalité pour ne pas avoir respecté le temps imposé sous safety car. Une situation qui met Luca Di Montezemolo autant en colère qu’Alonso hier...
"Les résultats de la course d’hier ne sont pas le reflet de la vérité. Ferrari, qui a montré qu’elle était compétitive lors du Grand Prix d’Europe, a payé un prix beaucoup trop fort en respectant les règles. Pendant ce temps, ceux qui n’ont pas respecté les règles ont été insuffisamment sanctionnés par les commissaires et leur course en a moins souffert que ceux qui les ont respecté," déclare Di Montezemolo dans un communiqué de presse.
"C’est un évènement très sérieux et inacceptable, qui crée de dangereux précédents, et qui nuit à la crédibilité de la Formule 1. Nous sommes certains que la FIA analysera cette situation complètement et prendra les décisions nécessaires en conséquence. Ferrari surveillera cela avec intérêt," ajoute l’Italien.