Luca di Montezemolo n’était pas content hier juste après la fin de la Q2, la deuxième partie de la qualification, à Valence. Ses deux pilotes Ferrari ont été éliminés et n’ont pas pu passer en Q3.
Immédiatement le président de Ferrari s’est emporté et s’en est pris à Pirelli, avec un avertissement. "Nous étions les plus rapides et tout à coup tout a changé quand nous avons mis les pneus tendres. Il faut vraiment faire attention à ce que le championnat du monde de Formule 1 ne devienne pas un championnat du monde du pneumatique !"
Ferrari qui s’en prend à son compatriote Pirelli, cela a mis le feu au service presse de la Scuderia, qui dans son communiqué d’après qualification, a cité un président beaucoup plus apaisé.
"Pour la course nous ferons en sorte de tirer le meilleur parti du fait qu’il reste deux nouveaux trains de pneus tendres à Fernando et Felipe. Les pneus jouent un rôle décisif dans ce championnat, et c’est à nous d’en faire le meilleur usage," déclare l’Italien.
Alonso a été beaucoup plus fair-play après la qualification. "Cela ne sert à rien de trouver des excuses. Les temps sont serrés et nous n’étions pas assez rapides. Fin de l’histoire."