Luca di Montezemolo a lancé quelques critiques sur la nouvelle ère de la Formule 1 mais a aussi précisé qu’il appréciait les nouvelles règles, qui donnaient davantage de poids aux moteurs et à la technologie par rapport à l’aérodynamique.
Sa principale critique concerne la gestion de l’essence. 100 kilos ce n’est pas assez selon le patron de Ferrari.
"Cela va ressembler à des courses de taxi, avec plusieurs phases où cela va aller vite et d’autres où cela ira plus lentement. Je n’aime pas cette complexité introduite dans l’interprétation de la course, autant pour les pilotes que pour les fans."
"Avant il fallait déjà gérer les pneus, maintenant il faut gérer l’essence, avec une quantité maximum allouée. Je préfère une F1 où les pilotes peuvent attaquer, à fond, du début à la fin," insiste-t-il.
Pour le côté positif de cette nouvelle Formule 1, Montezemolo admet que "nous ne pouvons pas être de ceux qui sont contre l’innovation et la technologie parce que nous transférons les solutions développées en F1 à la route."
"Certaines parties de la règlementation vont dans notre, d’autres non. Ces F1 sont extrêmement complexes, les problèmes rencontrés par tous en essais le démontrent. La fiabilité sera importante, il sera intéressant de voir combien nous aurons de voitures à l’arrivée," conclut l’Italien.